Au delà d’une opération patrimoniale (acquisition d’un actif immobilier) qui permettra aussi de levées des contraintes liées à un bail professionnel, l’achat de son local professionnel peut aussi répondre à un objectif de retraite pour s’assurer des revenus complémentaires le moment venu. Pour les Vétérinaires il s’agit d’une acquisition « stratégique » nécessitant le plus souvent des capitaux importants et englobant un véritable outils de travail spécifique et très normé.
Cet achat s’effectuera le plus souvent lorsque le Vétérinaire sera en vitesse de croisière, lorsque sa trésorerie lui permettra une telle acquisition. Cela peut aussi se réaliser dans le cadre d’une association (exemple :achats de parts de SCI) et dans ce cas il faudra une entente parfaite.
Cela peut aussi se faire lors de son installation et de la création d’une entité complète, avec la construction de la clinique ou cabinet Vétérinaire.
L’acquisition de ses locaux professionnels, peut s’effectuer de différentes façon avec des répercutions fiscales très différentes :
- A titre professionnel avec déduction des intérêts d’emprunt, des amortissements et taxes foncières, mais application du régime des plus values professionnelles si vente ultérieure.
- A titre privé en affectant ce patrimoine à son patrimoine personnel, qui ne sera pas assujetti à la taxe sur les plus-values professionnelles.
L’acquisition pourra se faire au sein d’une S.C.I (Société Civile Immobilière) qui pourra être familiale ou professionnelle. En plaçant les murs professionnels dans le cadre d’une SCI soumise à l’impôt sur le revenu, le Vétérinaire pourra aussi générer un déficit foncier qui pourra s’imputer sur son revenu global.
Au moment de la retraite le Vétérinaire pourra éventuellement conserver ses parts et louer les murs de la clinique à son successeur, ou pourquoi pas lui revendre l’ensemble pour se constituer un capital.