Les bénéfices de la mutuelle d’entreprise

1. Obligation légale
Toutes les entreprises doivent proposer une complémentaire santé collective à leurs salariés, avec un socle de garanties minimales. Ce dispositif vise à garantir un accès équitable aux soins pour tous.

2. Meilleure couverture santé
En complétant les remboursements de l’Assurance Maladie, la mutuelle réduit le reste à charge des salariés : consultations, médicaments, hospitalisation… Elle facilite l’accès aux soins et encourage la prévention.

3. Intérêt pour l’employeur
La mutuelle renforce l’image de l’entreprise, favorise la fidélisation, limite l’absentéisme et améliore la productivité. Elle donne aussi droit à des exonérations sociales et fiscales.

4. Offres personnalisables
Les contrats peuvent être ajustés selon la taille de l’entreprise et les profils des salariés. Cette souplesse permet de proposer une couverture sur mesure, équilibrée et optimisée.

5. Bien-être et performance
Une bonne protection santé améliore la qualité de vie au travail. Elle participe à la réduction des arrêts maladie et renforce l’engagement des équipes.

6. Avantage économique
Grâce aux tarifs négociés et aux exonérations, l’entreprise maîtrise ses coûts tout en offrant une couverture efficace à ses salariés.


La mutuelle d’entreprise est donc un levier stratégique pour allier conformité, attractivité, bien-être et performance.

Le projet de loi finançant la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 prévoit de réduire le plafond d’indemnisation des arrêts maladie par l’Assurance Maladie, ce qui pourrait entraîner une baisse des indemnités journalières pour certains salariés. Concrètement, alors que l’Assurance Maladie rembourse actuellement les arrêts de travail (à partir du 4ᵉ jour) à hauteur de 50 % du salaire journalier, dans la limite d’un plafond fixé à 1,8 SMIC (soit environ 53,31 € par jour, ou 52,28 € pour les arrêts prescrits avant la revalorisation du SMIC en novembre 2024), ce plafond sera ramené à 1,4 SMIC. Le résultat : pour ceux dont le revenu dépasse ce seuil, le montant remboursé sera réduit à environ 40 € par jour.

Cette mesure, qui pourrait permettre à l’État d’économiser entre 400 et 600 millions d’euros, risque de faire baisser les indemnités perçues en cas d’arrêt de travail. Pour compenser cette baisse, l’employeur et, le cas échéant, la mutuelle du salarié devront prendre en charge le complément afin d’assurer un maintien d’au moins 90 % du salaire pendant 30 jours. En d’autres termes, la charge financière serait alors transférée de la Sécurité sociale vers les employeurs et les assureurs, affectant particulièrement les salariés dont la couverture complémentaire n’est pas suffisamment avantageuse.