- Le premier des avantages de la Loi Madelin est de répondre de façon efficace à votre besoin de complément retraite en vous garantissant une rente viagère dés le début de vote retraite. Le versement de revenus réguliers complémentaires au moment de la retraite est indispensable. Vous traitez ainsi de façon définitive une part importante de la forte baisse de vos ressources régulières au moment de la retraite, augmentant sensiblement votre taux de remplacement. Vous capitalisez pour vous même, pas pour les autres et vos cotisations ne sont pas à la merci des fortes variations à venir des régimes par répartition. Il ne s’agit pas simplement « de mettre l’argent de côté » mais d’assurer durant votre vie active un revenu complémentaire qui doit tenir compte du fort l’allongement de l’espérance de la vie.
- Les meilleurs contrats retraite-Madelin pourront vous garantir au moment de la souscription, la rente minimum qui vous sera servie au moment de votre retraite. C’est une sécurité très importante pour un effort d’épargne qui s’opère le plus souvent sur du long-cours.
- L’avantage fiscal se répercute immédiatement sur votre feuille d’imposition et sera d’autant plus intéressant lors de la phase de constitution que vous vous situerez dans une tranche d’imposition élevée (30 ou 41%). Donc à partir d’un taux marginal d’imposition de 30% l’économie d’impôt est intéressante. A noter que le capital constitué lors de la phase d’épargne et la rente viagère versée pendant la phase de rente (contre partie d’une durée des cotisations sur au moins 15 ans) sont dans la majorité des cas exonérés d’ISF.
- Une retraite Madelin pourra aussi avoir vocation de protéger votre conjoint en optant pour une réversion (sans distinction marié, pacsé ou concubin), même en cas de décès avant la retraite. Des annuités certaines sont généralement prévues pour les enfants en cas de décès de l’assuré en phase de constitution de l’épargne ou au moment de la retraite.
- Les contrats Retraite Madelin complets prévoient en cas d’incapacité ou d’invalidité de l’assuré une exonération du paiement de ses versements. C’est très important car en cas de graves aléas de la vie c’est l’assureur se substitue alors à l’épargnant pour les paiements des cotisations prévues. C’est la certitude d’avoir sa retraite par capitalisation versée au moment de la retraite, dans tous les cas.
- L’épargne est bloquée en phase de constitution (sauf invalidité 2eme et 3eme catégorie de la sécurité sociale ou liquidation judiciaire) et vous sera restituée sous forme de rente au moment de la retraite (donc aucun capital)… cet inconvénient peut être aussi un avantage dans bien des cas … car l’épargnant ne sera pas tenté de piocher dans le capital accumulé en cours de son activité professionnelle ! Il est par contre fortement conseillé de répartir sa capacité d’épargne sur au moins deux supports fiscaux dont l’un permettra d’avoir effectivement un capital au terme de sa vie active et disponible en cours de carrière (exemples : Assurance- Vie, Epargne salariale…) .
- La cotisation doit être régulière, au moins un versement par an … Ce qui pourrait être un frein pour une activité et des revenus très irréguliers… ce qui est rarement le cas dans votre spécialité. Cette régularité des cotisations imposée par le Législateur oblige en quelque sorte de faire des économies soutenues dans le temps… une bonne façon de constituer une épargne conséquente au moment de la retraite.
Vous aurez le bon « profil » pour épargner en Loi Madelin si :
- Vous avez une pression fiscale relativement élevée (Taux Marginal d’Imposition égal ou supérieur à 30%) pour réduire sensiblement votre facture fiscale.
- Avez une bonne visibilité sur son activité professionnelle
- Vous être propriétaire de votre résidence principale car un crédit important peut mobiliser une part assez conséquente de votre capacité d’épargne. Il est préférable de bien définir sa capacité d’épargne régulière à mobiliser pour sa future retraite.
- Vous avez la durée devant vous (donc avant l’âge de la retraite) , car plus tôt vous commencerez à épargner plus l’effet de levier sera intéressant (capitalisation des intérêts) et l’effort d’épargne « indolore » pour améliorer significativement votre retraite. Si vous vous réveillez au delà 50 ans pour commencer cette épargne , il sera déjà trop tard….
Démonstration par un exemple. La durée sera le principal levier. Attention aussi ne pas sous estimer son effort d’épargne. Au fur et à mesure de l’avancée de carrière vous aurez certainement des opportunités d’accélérer votre effort d’épargne retraite (fin de crédits, fin d’étude d’un enfant…) en augmentant vos cotisations ou en effectuant des versements complémentaires. Attention de ne pas ouvrir symboliquement un support retraite par capitalisation, sans penser à le réévaluer en cours de sa carrière, et de penser que la problématique de sa retraite est réglée puisque l’on a fait l’effort d’ouvrir un contrat …
L’encours moyen des contrats Retraite Madelin, au moment de la retraite des épargnants est actuellement de 39 000 € (capital constitué) ce qui sera très insuffisant dans la majorité des cas pour avoir une rente conséquente.
Exemple 1 : DR PREVOT 30 ans Pacsé épouse 30 ans ne travaille pas.
Il vient d’acquérir sa résidence principale et est associé dans une clinique depuis 3 ans.
BNC-BIC 75 000 €
Impôt sur le revenu 6 200 € (taux marginal imposition 30%)
Il prend la décision de souscrire une retraite Madelin avec une cotisation de 400 € par mois réversible à 100% sur la tête de son conjoint.
Économie annuelle d’impôt sur le revenu : 1 440 € (30% de 4 800 €)
Support conseillé la Retraite 15 de Générali. Répartition 50% sur le fond en euros (hypothèse rémunération 2,5%) et 50% sur unités de compte (3 supports actions avec hypothèse de rémunération moyenne à 5%). Indexation annuelle des cotisations 2%.
A ses 65 ans le DR PREVOT aura une rente annuelle de 11 085 € soit 924 € brut de prélèvements sociaux par mois (rente revalorisée ensuite chaque année)
S’il décédait avant 65 ans, son conjoint toucherait intégralement la retraite prévue, comme si son défunt mari avait continué à verser. Au moment de la retraite, si le DR PREVOT décède avant son conjoint, cette dernière continuerait à toucher l’intégralité de la rente viagère. La réversion à 100% est essentielle dans cet exemple car le conjoint n’aurait pas le droit aux reversions de la CARPV (Régime de base et complémentaire).
Si le DR PREVOT se trouverait empêcher d’exercer sa profession suite à une invalidité, il serait exonéré du paiement de ses cotisations jusqu’à ses 65 ans et toucherait alors sa retraite mensuelle sur la base prévue (924 €)
En supprimant la valorisation des cotisations à 2% (donc en euros constants) sur base de 400 € par mois pendant 35 ans (les versements seraient de fait et contractuellement indexées sur le plafond annuel de la sécurité sociale), la rente viagère perçue par le Dr PREVOT à ses 65 ans, serait alors de 8 424€ soit 702 € par mois, revalorisée par la suite.
Si le DR PREVOT à un taux de remplacement de sa retraite CARPV à ses 65 ans, de 35% de son BNC, soit 2 200 € de retraite par mois, en versant 400 € par mois sur une retraite Madelin il pourra améliorer sa retraite de près tiers, avec donc un niveau de pensions plus que convenable.
Si le DR PREVOT souscrit sa retraite Madelin à partir de 40 ans, il devra, pour parvenir au même montant de retraite (donc 924 € par mois) faire un effort d’épargne de893 € par mois, à partir de 45 ans 1 057 € … Le temps et la régularité sont donc des facteurs essentiels…
Vous avez le bon profil (durée avant l’âge de la retraite, imposition élevée, capacité d’épargne…) pour commencez une retraite Madelin, et vous décidez de préparer votre future en utilisant notamment cette enveloppe fiscale.
Mais quel support« Retraite Madelin » retenir sur un marché ne manque pas d’offres ? Dix points essentiels à retenir pour ne pas se tromper :
1
Vous allez confier une partie de votre épargne pour un projet sur du long cours, à un assureur ou à une banque. Choisissez un organisme de dimension européenne ou mondiale, très bien noté pour sa solidité financière à long terme et reconnu comme un spécialiste de la retraite. Si vous avez une certaine capacité d’épargne rien ne vous empêche de répartie votre épargne auprès de deux organismes importants, dés lors que les deux supports auront les critères de qualité décrits ci-dessous.
2
Un des points important (et même crucial) est de choisir un contrat vous garantissant, dés la souscription, la rente qui vous sera servie au moment de la retraite. A défaut vous signez un « chèque en blanc » à l’organisme qui va placer une partie de vos économies.
Explications techniques : Les assureurs ou banques appliqueront au capital que vous aurez constitué sur votre contrat retraite Madelin un taux défini à l’aide de tables de mortalité établies par l’Insee. Ce taux définira alors la rente qui vous sera servie de façon viagère. Si la table de mortalité utilisée au moment de votre retraite est celle en vigueur vous risquez quelques déconvenues, l’espérance de vie ne cessant de s’allonger. Ces tables de mortalité officielles évoluent environ tous les 10 ans (1988, table TPRV-93 en 2005 les « TGF05 et TGH05 » avec une dernière évolution en 2012 en supprimant la distinction homme-femme).
Votre contrat retraite Madelin peut s’appuyer sur différentes garanties qui sont loin de se valoir en retenant :
- Une table de mortalité en vigueur au moment de la perception de la rente viagère, donc à éviter absolument (c’est pourtant une large majorité des contrats proposés)
- Une table de moralité appliquée au moment de chaque versement sur son support Madelin, avec donc au moment de la retraite un calcul au prorata de chaque période. C’est une solution intermédiaire, mais pas la plus favorable pour l’épargnant.
- Une table de mortalité garantie au moment de la souscription. C’est la certitude que la table en vigueur au moment de la souscription sera celle qui servira de calcul au moment de la conversion de son capital en rente. Ce type de contrat doit être absolument privilégié mais demeure minoritaire sur le marche de la retraite Madelin. L’idéal étant qu’il soit assorti d’un certificat remis à l’épargnant sur lequel figuera un barème de conversion des cotisations en rente.
- Il existe aussi des contrats Madelin retraite par points. L’adhérent, au travers de ses versements, achète des points comme pour son système de retraite par répartition. Lors de sa retraite, ces points sont convertis en euros versés sous forme de rente. Ce type de support par points, est peu répandu car peu transparent pour l’assuré et un exemple célèbre il y a quelques années (faillite du fond retraite) a quelque peu terni leur réputation.
Après certification obtenue auprès du Ministère des Finances un assureur (avec un portefeuille d’assurés très important et donc généralement plusieurs milliards d’encours gérés) peut s’appuyer sur une table d’expérience en mortalité qui lui sera propre et qui peut s’avérer plus avantageuse que celles utilisées par l’Insee. Par exemple Générali dispose de cette autorisation (avec plus de 5 milliards gérés sur leur support Madelin)
3
Il sera important que vos versements soient affectés sur un fond dit « cantonné », donc destinés à un support commun, identique pour les cotisants et pour les retraités afin de se faire attribuer un taux de revalorisation commun, car les épargnants d’aujourd’hui sont les retraités de demain.
4
Etudiez les frais dans leur ensemble… sur les versements… mais pas seulement… mais aussi sur les futures rentes (arrérages) qui vous seront versées. Les frais de gestion sur les supports financiers proposés (fonds en euros et unités de compte) devront aussi être étudiés. Des frais de gestion trop élevés peuvent rapidement pénaliser un fond en euros, surtout avec des taux en baisse régulière…
5
L’offre financière (unités de compte) doit être suffisamment riche et reposée sur des sociétés de gestion reconnues. Pas seulement des fonds « maisons ». Vérifiez les frais en cas arbitrage pour passer d’un support à un autre, manœuvre qui peut s’avérer nécessaire au cours de la vie de son contrat (fond peu performant sur la durée, arbitrage vers le fond en euros à l’approche de la retraite)
6
Le fond en euros doit justifier sur plusieurs années de performances dans la bonne moyenne du marché.
7
Le contrat doit offrir à son terme plusieurs options de service de la rente (annuités garanties, plusieurs niveaux de réversion au conjoint…)
8
Des garanties dites de bonne fin doivent être proposées au sein de votre contrat Madelin, car en cas d’aléas de la vie en cours de constitution de l’épargne elles vous garantissent votre retraite en cas d’aléas de la vie : incapacité de travail-invalidité suite à maladie ou accident, ou pour votre conjoint, en cas de décès.
9
Le taux technique est inclu dans votre contrat, c’est un taux de revalorisation minimum garanti. Plus le taux technique est important, plus la rente sera élevée, durant les premières années. Mais par la suite, votre rente sera moins revalorisée que celle sans taux technique, puisqu’une partie du rendement garanti a été préalablement versé au retraité. Les assureurs et banquiers n’ont pas le droit de garantir un taux technique supérieur à 60 % du taux moyen des emprunts d’état (TME) des six derniers mois. Votre contrat devra mentionner ce taux technique. Les rentes étant e moyenne versées sur de longues périodes il est préférable de ne pas se voir appliquer un taux technique trop fort. Certains organismes laissent le choix à l’épargnant d’opter entre plusieurs taux techniques…à vous de savoir si vous pensez que vous aurez une espérance de vie bien supérieure à la moyenne !
10
Si vous optez pour des supports en unités de compte votre contrat Madelin doit vous proposer des options de gestion automatique, comme une sécurisation de vos plus-values ou une conversion programmée de vos avoirs des unités de compte vers un support euros à l’approche de la retraite. A défaut confiez votre contrat à un cabinet indépendant qui suivra votre contrat sur la durée et vous proposera les arbitrages adéquats.
Vous avez déjà souscrit un contrat Retraite Madelin et à lecture des éléments fournis tout au long de ce chapitre vous avez des doutes sur la qualité du dossier mis en place.
Sachez que la Loi autorise le transfert d’un contrat Madelin d’un organisme à un autre. Depuis un décret d’octobre 2006, les modalités de transferts ont été largement simplifiées et protègent bien mieux les épargnant (délais maximums de transferts, pénalités de transfert plafonnées…). Mais attention, désormais un transfert de Madelin à Madelin. n’est plus possible …. il ne pourra l’être qu’à destination d’un PER !
Notre cabinet peut vous proposer un audit gratuit sur votre contrat retraite Madelin en cours.
Nous disposons de la quasi totalité des conditions générales du marché de la retraite Madelin, nous permettant d’analyser objectivement votre support retraite Madelin et de savoir si celui-ci correspond aux principaux critères qui définissent un bon support.
Pour faire votre demande en ligne merci de remplir le formulaire en cliquant sur le lien suivant : formulaire de demande
Si vous avez une aversion totale à la bourse et aux actions, n’optez pas pour les unités de compte, et diriger votre épargne vers les fonds en euros qui vous rapporteront à peine 2% en 2017 en toute sécurité. Mais cette stratégie sécuritaire bridera votre épargne votre épargne va se capitaliser sur du long terme… jusqu’à votre retraite ! Donc inutile de surveiller chaque jour les cours de vos actions de votre retraite Madelin, et au moindre coup de canon sur les places financières de paniquer pour arbitrer vos avoirs. Comme le terme de votre capitalisation est l’âge de votre retraite cela permet d’être très patient.
De plus dans la plupart du temps vous ferez des versements mensuels pour alimenter votre contrat retraite ce qui contribuera à lisser les performances de votre épargne. Vous allez de fait acheter chaque mois vos actions à des prix différents, à la hausse comme à la baisse.
Face à la baisse programmée des fonds en euros, il est donc recommandé de diriger une partie de votre épargne sur des actions. Ceci est d’autant plus vrai que vous avez au moins 15 ou 20 ans, voir avant l’âge prévu de la retraite. Alors que la durée de détention conseillée sur nombre d’action correspond à un objectif de 5 à 7 ans.
Une répartition 50% fonds en euros, 50% sur des unités de comptes, pourra être recommandée. Vous aurez alors une bonne marge de sécurité. Et si vous avez une certaine surface d’épargne consacrée aux unités de comptes de votre contrat, vous pourrez scinder votre épargne régulière auprès de plusieurs gestionnaires pour diluer encore un peu plus le risque.
Sur ces unités de compte (actions), notre cabinet aura pour rôle essentiel de vous orienter selon votre profil d’investisseur que nous aurons validé au préalable avec vous en vous soumettant à un questionnaire sur votre aversion au risque. Sur les actions il existe différents niveaux de risque (classés par exemple par un indice de 1 à 5)
Si vous avez un profil plutôt prudent on pourra vous conseiller des supports patrimoniaux qui offrent une performance régulière sur du long terme.
Pour des unités de compte investies sur votre contrat Madelin retraite, il faudra opter des règles de prudence à l’approche de l’âge de la retraite , et il sera alors temps d’arbitrer vos avoirs actions au profit de votre compartiment en euros . Certains contrats prévoient cet arbitrage automatiquement et parfois progressivement selon votre âge, afin d’éviter l’incidence d’une chute brutale des marchés sur votre capital constitué, peu de temps avant de prendre votre retraite.
En mode « manuel » avec l’aide de votre conseiller financier, l’arbitrage de votre épargne constituée peut s’envisager trois à cinq ans avant votre retraite, selon que l’on se situe sur un cycle haussier ou baissier des marchés financiers.
Il ne faut surtout pas les opposer… et dans la majorité des cas (si vous êtes fortement fiscalisé et en vitesse de croisière) ces deux fiscalités se complètent. Les avantage de l’un compensant les désavantages de l’autre et vice-versa.
La Loi MADELIN répond exclusivement à un objectif de retraite, pour bénéficier de revenus réguliers et certains pour « ses vieux jours », avec un attrait fiscal lors de la phase de constitution de son épargne. L’Assurance Vie répondra à cet objectif de se constituer un capital à partir duquel on pourra se distribuer des revenus quasiment défiscalisés (intérêts), tout en conservant des liquidités disponibles.
Pour atténuer l’une des principales objections, avançant que les revenus (rentes) issus d’une retraite Loi Madelin seront à priori moins élevés que ceux procurés par des ponctions successives opérées sur un capital Assurance-Vie, le comparatif ci-dessous donne des réponses intéressantes :